Le projet BEPOSDOM, symbole de la réussite d’un partenariat public-privé au service de l’innovation et de la recherche

Urgence climatique, transition énergétique, décarbonations, développement économique… À l’ère de la transition écologique, énergique, et de la nécessité de réussir les projets visant à développer les énergies renouvelables et notre mix énergétique.

L’implantation du plateau technique Bâtiment à Energie POSitive DOM (BEPOSDOM) sur le site de la Technopole est éminemment symbolique. D’une part, il incarne le principe de la quadruple hélice qui fédère chercheurs, entreprises, financeurs et pouvoirs publics. D’autre part, il positionne aux avant-postes la construction sobre en énergie, en milieu insulaire tropical, qui est l’un des domaines d’expertise stratégique de l’archipel guadeloupéen.

De longue date, la Guadeloupe est un territoire précurseur en matière d’énergies renouvelables et de maîtrise de la consommation énergétique. Cette histoire a débuté dans les années 80 avec la création de Géothermie Bouillante qui demeure aujourd’hui la seule centrale géothermique de la Caraïbe insulaire. Par la suite, en 1993, les premiers parcs éoliens furent installés à la Désirade, puis à Marie-Galante.

C’est dans la continuité de cette histoire que s’inscrit aujourd’hui le plateau technique BEPOSDOM, puisqu’il constitue un outil de développement et dissémination de la connaissance et de l’expertise. Il permet ainsi de créer une rupture technologique des pratiques constructives en climat tropical humide.

A titre d’exemple, jusqu’en 2010, la Guadeloupe, comme les autres DOM, ne disposait pas de réglementation thermique pour la construction des bâtiments. Cette habilitation a permis d’élaborer la Réglementation Thermique de Guadeloupe (RTG), avec le large concours des spécialistes locaux. Ce document majeur établit des objectifs à atteindre, un cap clair et affirmé en matière de politique énergétique.

Le plateau BEPOSDOM représente un potentiel d’industrialisation, d’emplois locaux et d’innovation, autant d’éléments structurants d’une filière dont le savoir-faire et les techniques constitueront un atout sur les marchés extérieurs.

« Atteindre l’objectif ambitieux et réaliste de 100 % d’autonomie énergétique à l’horizon 2030. »

Je soutiens ce projet depuis une dizaine d’années, d’abord à la Ville de Baie-Mahault, et à la Région aujourd’hui.

« Faire se rencontrer deux mondes qui s’observent mais ne se connaissent pas toujours. »

Dans les années à venir, ce rapprochement université/entreprises pourrait prendre une forme encore plus importante avec les implantations récentes du siège d’EDF, du BEPOSDOM, et demain, du centre des métiers de l’aérien. Par la suite, la Technopole  devrait accueillir d’autres structures d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce).

Un projet emblématique de la « fertilisation croisée » des intelligences et des talents locaux.

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